La terre se réchauffe

Les changements climatiques sont la première cause de la fonte de glaciers. Ceci a évidemment des répercussions immenses sur les espèces qui vivent sur ce territoire nordique. En effet, les animaux terrestres se voient perdre de leur territoire et peuvent être plus vulnérables pour leurs prédateurs et certaines proies marines sont difficiles à attraper pour les espèces terrestres.
Un bon exemple: l'ours blanc. Pour se nourrir, celui-ci capture le phoque au "trou", le long des failles de la banquise, il est donc très dépendant de la glace. La disparition de la glace arctique en été et son importante diminution au printemps, si elle se confirme dans le futur, va remettre en question, et menacer, tout un écosystème. Ainsi, l'ours blanc est appelé à disparaître.

Des conséquences directes

Le changement climatique en Arctique a déjà un impact sur les écosystèmes terrestres : certaines espèces emblématiques, comme le renard arctique ou la chouette harfang sont déjà en voie de disparition en Scandinavie. Le renard blanc doit faire face à un concurrent, le renard roux, remontant du sud et colonisant certaines régions de l'Arctique où le climat s'est adouci. Dans le même temps, le renard blanc voit sa nourriture principale, le lemming, se raréfier : ce petit rongeur semble particulièrement sensible au radoucissement des hivers.

Ensuite, le mergule nain, petit pingouin des eaux nordiques, qui se reproduit au Groenland et sur les côtes arctiques, est sensible au réchauffement des eaux : sa principale nourriture, un crustacé planctonique, y devient en effet moins gros, donc moins nourrissant et également plus difficile à attraper. Des études menées par des équipes françaises et norvégiennes, ont montré des modifications de comportement et de métabolisme chez plusieurs espèces d’oiseaux marins arctiques. Ces changements semblent être une réponse aux changements climatiques.